Jean-Paul Visse. Ces voix des Hauts-de-France - Les quotidiens du Nord-Pas-de-Calais et de Picardie depuis la Libération. Société des Amis de Panckoucke, 2021
"Révolution sans précédent", s'écriait, à la Libération, le directeur de la presse auprès du ministre de l'Information. Les quotidiens du Nord-Pas-de-Calais et de Picardie n'y avaient pas échappé: tous les titres compromis sous l'Occupation avaient disparu laissant place à de nouveaux titres, porteurs des espérances du moment. D'autres apparaissaient encore dans les années qui suivirent. Longtemps, le Nord-Pas-de-Calais fut ainsi cité en exemple pour le pluralisme de sa presse. Aujourd'hui, difficultés économiques, erreurs de gestion, concurrence de la radio, de la télévision, des quotidiens gratuits, mais surtout d'internet, ils ne sont plus cinq quotidiens édités et imprimés dans les départements des Hauts-de-France, regroupés sous la même bannière, et à la diffusion qui s'érode dramatiquement. Pourtant, enracinés dans leur territoire, ces quotidiens ont toujours cherché à s'adapter aux évolutions intervenues depuis la Libération. C'est cette histoire que décrit cet ouvrage à travers celle de chaque quotidien édité dans les Hauts-de-France depuis 1944.
256 pages. Format 21,0 cm × 29,7 cm × 1,7 cm. ISBN 978-2-918162-04-9
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Jean-Paul Visse. La presse douaisienne, 1790-1940: catalogue commenté des périodiques de l’arrondissement de Douai. Société des Amis de Panckoucke, 2017
Qui s’en souvient à l’heure où internet, les tablettes et les smartphones mettent à mal les journaux? De la Révolution à la fin de la IIIe République, la presse a été au coeur de la vie douaisienne. Préfecture du nouveau département du Nord pendant quelques années, ville universitaire jusqu’en 1887, cité judiciaire et centre culturel doté d’une vie associative particulièrement riche, Douai, chef-lieu d’un arrondissement très industrieux, a connu une presse abondante et variée, rédigée par des hommes de conviction, parfois hauts en couleur, que l’on croise au fil des pages de cet ouvrage. Quotidiens et hebdomadaires, même éphémères, y reflètent les luttes politiques nationales, mais surtout locales du moment. Avec un lectorat qui s’élargit, puis leur préfère les quotidiens lillois, disposant de correspondants locaux, ils témoignent des joies et des peines de la population laborieuse des cités, de celle des campagnes aux alentours. Plusieurs centaines de périodiques voient ainsi le jour dont certains ne manquent pas d’originalité dans leur contenu ou dans leur forme. Ce catalogue en présente plus de trois cent cinquante conservés dans les fonds publics: archives, bibliothèques…
Parcourir cet ouvrage illustré de reproduction de journaux et de portraits de journalistes, c’est non seulement suivre l’évolution de la presse douaisienne pendant environ cent cinquante ans, c’est aussi, à travers elle, revivre quelques grands moments de la cité.
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Bernard Grelle (éd.) Jean Piat. Autant qu’il m’en souvienne… Autobiographie. Lire à Roubaix-Société des Amis de Panckoucke, 2015
Le 4 septembre 1944, à peine vient-il de prendre possession des locaux désertés du Réveil du Nord, quotidien lillois interdit pour parution pendant l’Occupation, que Jean Piat est chargé par Augustin Laurent, chef de la Résistance socialiste dans le Nord, de sortir Nord-Matin. L’homme n’a pour tout bagage journalistique que l’expérience d’un hebdomadaire militant, La Bataille ouvrière, auquel il a consacré, après la mort de son fondateur, tous ses loisirs d’employé à la Mairie de Roubaix.
Successivement fondateur de l’Agence européenne de presse, directeur de l’Agence de presse pour la liberté, chef des services parisiens de Nord-Matin, avec entre deux un passage au service de presse de la présidence du Conseil sous Guy Mollet, Piat mettra fin à sa carrière de journaliste, à 56 ans, en 1967, lorsque Robert Hersant rachète le quotidien socialiste. Durant ces années, il a parcouru le monde, rencontré les célébrités du moment, découvert la face cachée des pays communistes…
Homme engagé, il a été le dessinateur de la têtière du journal clandestin Voix du Nord, il a milité pour l’Europe. Porté par «le socialisme démocratique», il a côtoyé Léon Blum, Jean Lebas, Augustin Laurent, Vincent Auriol, Guy Mollet…Plus tard, il s’est fait l’historien de sa ville natale. Il a publié une vingtaine d’ouvrages: romans, biographies, mais il a laissé aussi de nombreux inédits. Dans les années 1990, il a commencé à écrire ses mémoires qu’il ne termina jamais. À partir de quelque 570 feuillets, et sous l’un des titres arrêtés par Piat, Autant qu’il m’en souvienne, Bernard Grelle propose ici une autobiographie de l’ancien journaliste, enrichie d’une délicate introduction et d’un copieux apparat critique.
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Jean-Paul Visse. La Presse du bassin minier du Pas-de-Calais 1790-1940 Catalogue commenté des périodiques de l'arrondissement de Lens-Béthune. Société des Amis de Panckoucke et Lire à Roubaix, 2010
Eugène Haynaut, Émile Basly, Benoît Broutchoux, Maurice Thorez, André Pantigny…, la liste est longue de ces grandes figures du bassin minier du Pas-de-Calais, élus, syndicalistes ou militants politiques, dont le nom est lié à l’histoire de la presse de ce territoire. Directeur d’un périodique, rédacteur en chef, éditorialiste ou chroniqueur occasionnel, la presse, avec la tribune, a été, pour eux, une arme au service de leurs idées, de leur combat en faveur d’une existence meilleure pour leurs concitoyens. Apparue au lendemain de la Révolution, la presse du bassin minier du Pas-de-Calais ne connaît cependant de véritable essor qu’avec l’avènement de la IIIe République, le développement de l’industrialisation et l’émergence de villes-champignons, jalouses de leur identité. À côté de journaux d’annonces plus anciens, les périodiques politiques ou syndicaux ont désormais trouvé, sur cette terre de souffrances, un terreau favorable, épousant les idées qui secouent cette seconde ère industrielle. Reflet des luttes menées par toutes les sensibilités, mais également de la solidarité et de la convivialité de cet arrondissement, cette presse, avec des titres surprenants, parle aussi de religion, de sport, de cinéma,… De tout ce qui fait cette culture si originale du bassin minier du Pas-de-Calais. Du simple bulletin paroissial au journal d’information générale, ce catalogue fait revivre près de quatre cents périodiques, dont certains comme La Tribune ou L’Avenir de l’Artois ont traversé toutes les vicissitudes de l’histoire.
Format : 21 x 29,7 cm 350 pages avec 130 illustrations. Près de 400 périodiques (journaux politiques, syndicaux, magazines, etc.) présentés avec index des noms de personnes. ISBN : 978-2-918162-01-8
Prix d’un exemplaire pour la France métropolitaine : 25 € + 5 € (de frais d’envoi) Adresser toute commande par correspondance accompagnée de votre chèque à : Société des Amis de Panckoucke 31, avenue de la Gare 59118 Wambrechies
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Jean-Paul Visse.
La Presse arrageoise. 1788-1940. Catalogue commenté des périodiques de l’arrondissement d’Arras, Bapaume et Saint-Pol-sur Ternoise. Société des Amis de Panckoucke et Lire à Roubaix, 2009
Décembre 1788. Petite révolution à Arras ! A quelques mois des États généraux paraît le premier périodique édité dans la ville, les Annonces, affiches, nouvelles et avis divers pour la province d’Artois, le Boulonnais et le Calaisis. Et qui plus est, rédigé par une femme et imprimé par une autre femme. Les débuts de la presse arrageoise sont tardifs. Pourtant capitale administrative, siège d’un évêché, centre culturel dynamique, Arras va connaître une multiplication de titres. Quotidiens, hebdomadaires… reflètent les combats politiques de leur époque, témoignent des préoccupations de la population au fur et à mesure que leur lectorat s’élargit. Des derniers mois de l’Ancien Régime à la fin de la IIIe République, plusieurs centaines de périodiques voient ainsi le jour à Arras, mais aussi à Saint-Pol-sur-Ternoise, à Bapaume et ailleurs, rédigés par des journalistes, des imprimeurs, soucieux de faire fonctionner leurs presses, des militants ou des anonymes.
Du simple bulletin paroissial au grand journal d’information générale, cet ouvrage en présente près de cinq cents, dont un,
Le Courrier du Pas-de-Calais, traverse pratiquement ces quelque cent cinquante ans et dont un autre,
L’Abeille de la Ternoise, continue aujourd’hui sa mission d’informateur. L’histoire de ces périodiques est également une occasion de revisiter les grands moments de notre passé, de celui d’Arras et d’un certain nombre de cités de l’arrondissement.
ISBN : 978-2-918162-00-1. Format : 21 x 29,7 cm 472 pages avec 20 illustrations, et index des personnes. Prix : 15 € TTC Commande possible par courrier contre un chèque de 21 € (15€ + 6 € de frais de port) à la Société des Amis de Panckoucke 31, avenue de la Gare 59118 Wambrechies
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Jean-Paul Visse
La Presse du Nord et du Pas-de-Calais au temps de L'Echo du Nord. 1819-1944. Presses Universitaires du Septentrion, 2004
"Dans un bel ouvrage bien illustré, Jean-Paul Visse, journaliste et maître de conférences à l’Institut catholique de Lille, nous livre une histoire de la presse du Nord-Pas de Calais entre la Restauration et la Libération. Le propos n’est certes pas de faire une œuvre scientifique forte mais plutôt de présenter agréablement les grandes étapes de la presse dans les provinces du Nord de la France. Cependant, chercheurs et étudiants trouveront dans ce livre des renseignements fort utiles sur cette presse régionale très vivace. De la lutte contre la censure et pour la liberté, du journalisme politique puis de la professionnalisation, du triomphe de la grande presse et de la presse quotidienne régionale, le Nord est témoin comme les autres régions de France. La particularité demeure sans doute du maintien d’une forte tradition catholique, avec
La Croix du Nord, mais aussi la création de la première école de journalisme à Lille, d’une presse modérée et d’une presse fortement marquée à gauche, notamment par le socialisme local. En revanche, il est bien dommage que ce livre s’arrête en 1945 : la conquête du Nord par Robert Hersant aurait pu faire l’objet de quelques belles pages. "
Patrick Eveno,
Le Temps des Médias 2004- 2 (n° 3)
Présentation et sommaire sur le site de l'éditeur.
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Nos Journaux
Georges Lepreux a publié en 1897 (chez L. & G. Crépin Frères, éditeurs imprimeurs, 23 rue de la Madeleine à Douai) une recension des périodiques du Nord en deux volumes, sous le titre
Nos journaux: Histoire et Bibliographie de la presse périodique dans le département du Nord (Flandres-Hainaut-Cambrésis) 1746 - 1889.
La Société des Amis de Panckoucke se propose de rééditer cette oeuvre, dont on peut d'ores et déjà
lire le chapitre 1, dans lequel il est question de
l'Abeille flamande de Panckoucke.