A - dictionnaire biographique des journalistes et hommes de presse du Nord Pas-de-Calais

ADAM Charles (?, ? – ?, ?)
Journaliste

Charles Adam est rédacteur en chef et gérant du Petit Calaisien en 1888.

Source: Le Petit Calaisien, 1888.


ADAM Dominique (Châlons-en Champagne, 18 août 1945 – Lille, 8 janvier 2016)
Journaliste

«Un sourire en coin, des yeux pétillants de malice, puis un grand rire qui emporte tout», écrit La Voix du Nord au lendemain de la mort de Dominique Adam. Tous ceux qui l’ont côtoyé gardent en effet le souvenir de «son indomptable joie de vivre», lui que les ennuis de santé n’avaient pas épargné.
Né à Châlons-en-Champagne, Dominique Adam avait commencé sa carrière de journaliste en 1966 à La Dépêche de l’Aisne. Entré à La Voix du Nord trois ans plus tard, il y inaugure le bureau d’Hirson dans l’Aisne. En 1977, il est nommé chef adjoint de la rédaction de Maubeuge, puis en devient chef. En 1990, changement de cap, il arrive au siège du journal où il a été promu délégué de la direction chargé de la zone sud du Nord (Avesnois, Hainaut et Cambrésis). Il devient ensuite chargé de mission auprès du rédacteur en chef et quitte le journal en 2000.
Dominique Adam qui a formé de nombreux jeunes journalistes qui, par la suite, accédèrent à des postes de responsabilité au sein de La Voix du Nord, était également président de l’Association de défense de la qualité de la vie dans sa ville et membre de la chorale.
J.-P. V.

Source : La Voix du Nord, 9 janvier 2016, édition de Lille.


ADAM Jules (Douai, 1er mai 1843 – Paris, 22 décembre 1916)

 Fils de Vincent Louis Adam, imprimeur, il est, en 1859, à la mort de son père, propriétaire d’un quart des parts de la société en nom collectif et en commandite, créée pour l’exploitation du journal L’Indépendant édité à Douai.

Lors de son mariage en 1860 avec Marie Langlois, âgée de 15 ans, il se déclare rentier. Il meurt à Paris le 22 décembre 1916.

 J.-P. V.


Sources : AD Nord, 5 Mi 020 R 055, Arch. Paris, 16 D 10 ; J.-P. Visse, La Presse douaisienne, 1790-1940, Société des Amis de Panckoucke, 2017.


ADAM Paul (Douai, 2 octobre 1837 – ?, ?)
Imprimeur

Fils aîné de Vincent Louis Adam, dit Adam d’Aubers, Paul Vincent Adam est né le 2 octobre 1837 à Douai. Il est déclaré en présence de son grand-père Joseph Adam et de son oncle Hyppolite Romain Joseph Duthillœul, juge de paix.

Bachelier ès lettres, il devient rédacteur au journal L’Indépendant en 1856. Après la mort de son père le 16 septembre 1859, il possède un quart de la Société en commandite créée pour l’exploitation du journal qu’il dirige ainsi que l’imprimerie. En 1864, à la suite de la retraite de sa mère, il obtient son brevet de libraire, lithographe, imprimeur. A cette occasion, sa mère écrit au ministre de l’Intérieur le 14 mai 1864 : « L’attachement de mon fils à la patrie et au souverain sont garantis par les précédents qu’ont su lui établir sa rédaction depuis 1856 et sa gérance depuis 1859 au journal L’Indépendant. » De son côté, le préfet du Nord note le 3 juin de la même année : « Le sieur Adam est le gérant d’un journal L’Indépendant qui porte à l’administration en toute circonstance un concours utile et dévoué.  C’est un homme honorable jouissant de la considération publique et présentant à tous points de vue, les garanties désirables. » Malgré cet avis favorable du préfet, Paul Adam se voit refuser un brevet d’imprimeur en lettres pour Carvin en septembre 1864.

En avril 1866, il revend sa société à Alphonse Casimir Laigle et Oscar Duthillœul. Il semble quitter le monde de l’imprimerie et Douai pour Paris où, rentier, il se marie le 18 octobre 1891 avec Catherine Pauline Bourgoin, elle-même rentière. Quelques mois après le décès de sa femme, il se remarie le 25 septembre 1899 à Courbevoie avec Caroline Amélie Vaudez, elle-même veuve.

J.-P. V.

Sources : AN F/18/2018, AD Nord, 5 Mi 020 R 053 ; J.-P. Visse, La Presse douaisienne, Ibid.

 


ADAM Vincent, dit Adam d’Aubers (Aubers, 22 janvier 1808 – Douai, 16 septembre 1859)
Imprimeur 

Fils d’un cultivateur-propriétaire d’Aubers Pierre Joseph Adam, Louis Vincent Auguste Adam prend à l’âge de 28 ans la succession de son beau-frère Bernard Alexis Aimé Joseph Wagrez, dit Wagrez l’aîné. Il est nommé imprimeur le 9 juillet 1836 et prend le nom d’Adam d’Aubers, pour éviter la confusion avec un autre imprimeur.
De ses presses sort Le Mémorial de la Scarpe dont il est cofondateur et copropriétaire avec Duthilloeul. Ce journal change de titre le 15 mars 1848 et devient L’Indépendant. En 1838 Adam d’Aubers publie L’ouvrier dirigé par l’inspecteur d’Académie Hannequin.

Il meurt en septembre 1859, laissant une veuve Marie Anne Elise, qui prend sa succession, et deux enfants, Paul et Jules.

J.-P. V.

Sources : AN F/18/2018 ; AD Nord, 5 Mi 020 R 053 ; J.-P. Visse, La Presse douaisienne, Ibid.

 


ADAM veuve
Imprimeur 

Mme Veuve Adam prend, en 1859, la succession de son mari à la tête de l’imprimerie Adam. En 1860, une société en commandite entre elle et ses deux fils, Paul et Jules, est créée pour l’exploitation de L’Indépendant dont la moitié lui appartient. En 1862, elle lance un journal d’annonces, les Petites Affiches du Nord et du Pas-de-Calais dont son fils Paul devient propriétaire en 1864.
J.-P. V.
Source : AD Nord.

ADRIENSENCE Elise

Imprimeur, libraire

 

Cf. Bayot Elise

 

 

ADRIENSENCE Floribert (Lecelles, 1846 – Maubeuge, 17 janvier 1878)

Imprimeur libraire

 

Né à Lecelles, Floribert Adriensence s’installe comme imprimeur-libraire, rue de Mons à Maubeuge. En 1871, il fonde la Feuille d’annonces du canton de Maubeuge qui devient successivement La Feuille d’annonces de Maubeuge, puis La Frontière. Il meurt le 17 janvier 1878 à l’âge de 39 ans. Sa femme, née Elise Bayot, prend sa succession.

J.-P. V.

Source : AD Nord 1 Mi EC 392 R005.

 

 

ADRIENSENCE Gaston (Maubeuge, 23 septembre 1868 – Maubeuge, 5 avril 1920)

Imprimeur, journaliste

 

Fils de Floribert Adriensence, Gaston Régnier Auguste Adriensence n’a pas encore 10 ans lorsqu’il perd son père. A 18 ans, après ses études au collège de Maubeuge puis au lycée de Valenciennes, il est engagé conditionnel. Il est incorporé au 128e RI à Sedan où il passe successivement caporal en mai 1887 et sergent en novembre de la même année au moment de « passer dans la disponibilité de l’année active ». A 20 ans, il est promu sous-lieutenant de réserve.

Revenu à la vie civile, il se forme, pendant deux ans, au métier d’imprimeur chez Robbe à Lille, puis il rejoint l’entreprise familiale gérée depuis 1882 par son beau-père Ernest De Cagny. Quelques années plus tard, il lui succède comme directeur et rédacteur en chef de La Frontière, « principal et l’on pourrait dire unique rédacteur » selon le sous-préfet qui lui reconnaît « un certain talent ». Très actif, Gaston Adriensence n’hésite pas à engager des polémiques avec ses confrères pour défendre ses idées.

Attentif aux autres, il fait partie des fondateurs de l’Association professionnelle des journalistes du Nord. Dès les premiers mois de la guerre, il crée l’office des prisonniers de Maubeuge. En novembre 1919, il se présente aux élections législatives comme candidat de la Fédération républicaine du Nord (tête de liste Louis Loucheur)

Terrassé par la maladie, il meurt le 9 avril 1920. Sa femme Eugénie Augustine Foulon prend sa succession à la tête de La Frontière.

J.-P. V.

Sources : AD Nord, 1 R 2178, 3 E 10174, 1T 222/24, La Frontière, 10 avril 1920.



AFCHAIN Paul (Beauvois-en-Cambrésis, 3 mai 1874 – Caudry, 1er décembre 1940)

Tisseur, employé de mairie

 

D’abord ouvrier tisseur, Paul Afchain est licencié en raison de ses activités politiques et syndicales et devient employé à la mairie de Caudry.

Membre du parti socialiste dès 1905, il fonde avec Auguste Beauvillain, conseiller municipal de Caudry à partir de 1908, l’hebdomadaire L’Action du Cambrésis et de l’Arrondissement de d’Avesnes dont il est gérant et rédacteur.

Paul Afchain est secrétaire du syndicat des employés et ouvriers municipaux et responsable de l’Union locale CGT de Caudry. Durant l’entre-deux-guerres , il est secrétaire de la section locale de la SFIO et membre de la Commission administrative fédérale.

J.-P. V.


Source : ADN M 149/142.


ALBERTIER (?, ? – ?, ?)

Albertier est rédacteur au Réformiste de Douai. En 1852, il est condamné, solidairement avec Pierre Lacquement, gérant, à 50 F d’amende pour diffamation envers le maire et le garde champêtre de Waziers.

Source : AD Nord, 1T 222/7.


ALLE Pierre (?, ? – ?, ?)
Journaliste

Pierre Allé est rédacteur au Grand Echo du Nord en 1928 et 1929. Il quitte la presse régionale pour la presse parisienne où il est successivement journaliste au quotidien de François Coty, L’Ami du peuple, puis au Figaro.

 
Source : AD Nord, M 149/142.


ALLEC (?, ? – ?, ?)
Journaliste
Allec est rédacteur à L’Echo du Nord en 1845.

Source: BM de Lille, fonds Humbert.


ALLEGRE Robert (Lille, 8 avril 1884 - Paris, 25 octobre 1969)

Journaliste

La guerre a probablement changé le destin de Robert Edmond Maurice Allègre, fils de Louis Léonce Allègre, notaire, et de Marie Jeanne Louise Longhaye. Né à Lille le 8 avril 1884, il entre à l’école militaire de Saint-Cyr le 29 octobre 1903 et en sort en 1905 comme sous-lieutenant affecté dans l’infanterie coloniale. Nommé lieutenant en 1907, il séjourne au Tonkin jusqu’en mai 1910. Par la suite, il est affecté au Tchad jusqu’en avril 1913. Il se trouve au Gabon lors de la déclaration de guerre. En septembre 1914, il participe à la conquête du Cameroun et est promu capitaine en 1915. L’année suivante, il est grièvement blessé et doit être amputé. Durant cette période, il est cité deux fois à l’ordre de l’Armée et deux fois à l’ordre du régiment. Sa conduite lui vaut d’être nommé chevalier de la Légion d’honneur, et par la suite de recevoir la croix du combattant et la médaille coloniale. 
Cependant Robert Allègre doit quitter l’armée. Le 17 mai 1917, à Paris, il épouse Anne-Marie Langlais, veuve du vicomte Jean Carrelet, mort le 24 octobre 1914 à Dixmude, et fille d’Henri Langlais, directeur du quotidien lillois La Dépêche.
Après l’armistice, il se tourne vers le journalisme. Il prend la direction de la rédaction du Nouvelliste, édition du soir de La Dépêche. Parallèlement, il crée et rédige une page coloniale hebdomadaire dans ce dernier quotidien. En septembre 1932, il est promu officier de la Légion d’honneur. Par la suite, Robert Allègre est nommé codirecteur avec son beau-père à qui il succède à la tête de La Dépêche lors de sa mort en juin 1938. La Dépêche disparaît en mai 1940.
Président de l’Association professionnelle des journalistes du Nord à partir de 1938, Allègre était président du Groupement des amputés de guerre du Nord et du Pas-de-Calais.
J.-P. V.

Sources : AD Nord, 1 Mi EC 350 R039M 127/7, dossier Allègre du 9 septembre 1932, M 149/142, dernier trimestre 1937 ; Journal des Débats, 27 mai 1917.


AMIGUES Jules (Perpignan, 10 août 1829 – Paris, 29 septembre 1883)
Journaliste

Né en 1829 à Perpignan, Jules Amigues commence sa carrière dans la presse comme correspondant du Temps en Italie, puis il entre en 1864 au Moniteur universel pour lequel il est en poste à Florence, il collabore également à d’autres quotidiens.
Fidèle à la cause bonapartiste, il est, en 1871, l’une des figures de proue de l’Union du Commerce et de l’Industrie qui tenta d’arriver à un compromis entre Versailles et Paris afin d’arrêter la guerre civile pendant la Commune. En janvier 1873, il participe aux obsèques de Napoléon III en 1873 à Chislehurst en Angleterre. Il fait également partie de la délégation chargée de reconnaître à l'académie royale de Woolwich en Angleterre le corps du prince impérial, Louis-Napoléon, tué le 1er juin 1879 par les zoulous en Afrique du sud. 
Poursuivant sa carrière de journaliste, Amigues est notamment chroniqueur au Moniteur universel, directeur de L’Espérance nationale, rédacteur en chef de L’Ordre. Il collabore au Figaro et au Petit Caporal. En septembre 1877, il fonde, à Cambrai, L’Aigle du Nord. Journal de la démocratie impériale, en vue des élections législatives du 14 octobre où il est élu député de la 2e circonscription, battant le député sortant Bertrand-Milcent. Invalidé l’année suivante, il ne réussit pas à se faire réélire contre son ancien adversaire. Il est à nouveau battu en 1879, à la mort de Bertrand-Milcent, et lors des élections générales de 1881 remportées par Cirier.
Auteur de nombreux romans et contes, Jules Amigues meurt à Paris le 29 avril 1883.
J.-P. V.
Source : Base de données des députés français depuis la Révolution.


ANDRE Arthur (Douai, 25 septembre 1854 – Douai, 30 janvier 1903)

Journaliste

 

Fils d’Etienne Bertrand André, fileur de coton, et d’Emilie Langnelin, Arthur André est d’abord compositeur typographe de La Gazette de Douai. Il est ensuite reporter au journal L’Echo douaisien et correspondant du quotidien conservateur lillois La Dépêche du Nord.

La police le présente comme « très roublard », mais «  un collaborateur précieux et dévoué pour les journaux qui l’occupent ». Elle ajoute : « Il se conduit bien et n’a pour vivre que le produit de son travail. »

Marié, père d’un garçon, il meurt à l’âge de 48 ans le 30 janvier 1903.

J.-P. V.

Sources : AD Nord, 5 Mi 020 R 059 et 1T 222/8.


ANGLEBERT (d’) Clément (?, ? - ?, ?)
Directeur, gérant

Docteur en droit, Clément d’Anglebert est propriétaire du Messager du Nord, journal monarchiste et catholique, édité à Dunkerque à partir de février 1868. Celui-ci prend la périodicité quotidienne à partir de 1872, puis, en décembre 1873, son propriétaire lui donne le nom de Journal de Dunkerque et du Nord de la France, politique, commercial et d’annonces.

Selon Emile Bouchet, « ses connaissances variées, la solidité de ses articles, la courtoisie de sa polémique lui acquirent une influence personnelle qui lui valut, un instant, une place au conseil municipal ; mais on peut dire qu'il ne tira pas de sa situation tout le parti qu'il eut pu en obtenir, dans l'intérêt même du journal. Fatigué et malade, il ne prêta pas toujours aux questions purement locales, toute l'attention qu'elles méritaient, surtout dans un port, dont l'importance commerciale et maritime commençaient à prendre un grand développement. Les questions générales et d'économie politique le séduisaient davantage, il les possédait bien, il les trouvait plus faciles à traiter, et le pouvait faire aisément du fauteuil où la souffrance l'immobilisa longtemps. »

Le Journal de Dunkerque et du Nord de la France,  paraît jusqu’au 31 décembre 1881.

J.-P. V.

Source : Emile Bouchet, « La Presse dunkerquoise », Bulletin de l’Union faulconnier, 1899.

J.-P. V.

ANNEQUIN Paul (Beaurepaire (Ain), 16 avril 1855 – Lille, 6 février 1928)

Journaliste

 

Né en Isère en 1855, Paul Joseph Annequin accomplit une grande partie de sa carrière professionnelle à Lille. En 1885, il est nommé rédacteur en chef du nouveau quotidien républicain, Le Réveil de l’Ain édité à Bourg-en-Bresse. En 1906, il arrive dans le Nord où il est secrétaire de rédaction au Réveil du Nord. Il quitte le quotidien socialiste lillois pour la presse parisienne.

Après la Première Guerre, il revient au Réveil du Nord où il est secrétaire de rédaction aux informations générales.

A partir de décembre 1921, il tient dans Le Réveil illustré la “Chronique gastronomique” qui devient en 1924 “La cuisine familiale” plus adaptée au lectorat ouvrier du quotidien.

Hospitalisé à l’hôpital Saint-Sauveur à Lille pour y subir une opération, il meurt le 6 février 1928 à l’âge de 73 ans.

J.-P. V.

Sources : AD Nord, 3 E 15456 ; L’Egalité de Roubaix-Tourcoing, 7 février 1928.

 

ANSART Gustave (Roubaix, 5 mars 1923 – Mérignies, 20 septembre 1990)
Homme politique, directeur de Liberté

Né d’une famille ouvrière dans le quartier du Pile à Roubaix, Gustave Ansart est d’abord métallurgiste. Réfractaire au S.T.O., il entre au P.C.F. en 1944 et est élu au conseil municipal de Roubaix en 1947. Il est nommé secrétaire de l’Union syndicale des métallurgistes du Nord, et monte parallèlement dans l’appareil du parti : secrétaire de la Fédération du Nord en 1955, Comité central du P.C. en 1956. De 1956 à 1958, il est député de Roubaix. En 1973 il est élu député de Denain où il sera réélu sans interruption jusqu’à sa mort.

Grâce aux stages syndicaux, aux écoles du parti, l’ancien métallo se cultive. Il prend la direction du quotidien régional communiste Liberté en 1958, qu’il gardera jusqu’en 1982.

Il défendra âprement son journal, refusant qu’on « mise tout sur L’Humanité ». Veillant aussi bien au contenu qu’à la vente du journal, il sera à l’origine des comités de diffusion de Liberté, qui « ont permis au journal de survivre dix ans de plus » selon René Gabrelle, ancien journaliste à Liberté.

B. G.

Source : Hommage : Il y a 20 ans, Gustave Ansart, Lille, Liberté hebdo, Arras, Liberté 62, 2010, 12 p.


ANSELIN Rémy 
Journaliste

Pseudonyme de Joseph Dessaint.


ANTHYME Lucien (Beaurains, 6 juin 1922 – Wasquehal, juin 1986)
Journaliste

Né dans une famille d’agriculteurs, Lucien Anthyme conserva des attaches avec le monde de la terre durant toute sa carrière. Il sort de l’Ecole nationale de Grigon, en 1942, avec le titre d’ingénieur, et poursuit ses études à l’Institut national d’agronomie.

Réfractaire au STO pendant la guerre, il entre à la direction des services agricoles du Pas-de-Calais à la Libération avant de rejoindre le service économique de La Voix du Nord le 15 mai 1946. Ses compétences en matière agronomique y font merveille et en mars 1963, le ministre de l’Agriculture, Edgard Pisani le fait chevalier du mérite agricole. En 1976, il est promu officier.

Chef du service économique, Lucien Anthyme, grand journaliste et homme de cœur, a formé de nombreux jeunes confrères qui s’exprimeront tant à La Voix du Nord que dans d’autres médias. Il prend sa retraite en 1984.

J.-P. V.

Source : La Voix du Nord, juin 1986.


ARDOUIN Victor-Eugène, dit Ardouin-Dumazet (Vizille (Isère), 12 janvier 1852 – Arsonval (Aube), 16 mai 1940)

Journaliste

Fils de Pierre Ardouin, ouvrier imprimeur sur indiennes, et d’Adelle Hammer, Victor-Eugène Ardouin, né le 12 janvier 1852, n’a qu’une instruction primaire qu’il complète par des cours du soir alors qu’il est employé de bureau dans une fabrique d’extrait de châtaignier à Lyon. Lors de la guerre de 1870, il s’engage comme volontaire. De retour à la vie civile, il s’engage une nouvelle fois et se retrouve en Algérie pour cinq ans. A Tlemcen, il participe à la formation d’une société de géographie et donne un cours régulier.

A son retour, il est clerc de notaire à Saint-Symphorien-d’Ozon tout en donnant un article hebdomadaire au Courrier de Tlemcen et des chroniques sur l’Algérie au Courrier de Lyon dont il devient rédacteur politique de 1876 à 1879. Directeur du Petit Oranais, il est embauché à La Petite Gironde de Bordeaux, puis arrive à L’Echo du Nord où pendant quatre ans, il est secrétaire de rédaction.

En 1885, il est nommé directeur politique du journal La Charente, puis rédacteur en chef de L’Avenir de la Sarthe. A cette époque, il publie un premier roman sous forme de feuilleton Brigands de Braconne, mais aussi des études militaires et notamment Le 12e Corps d’Armée et les manœuvres de 1886. Ardouin-Dumazet est devenu un spécialiste des affaires militaires lorsqu’il collabore au quotidien Le Temps. Pour ce journal, mais aussi pour Le Figaro et L’illustration, il parcourt divers pays d’Europe. Il donne des chroniques militaires dans de nombreux périodiques de province, c’est ainsi que les lecteurs du Grand Echo retrouvent sa signature jusqu’à la veille de la Première Guerre.

A partir de 1893, il commence à publier l’ouvrage qui fera sa renommée et sera couronné par plusieurs prix Voyage en France. Ce travail dans lequel il décrit toutes les activités agricoles, industrielles, artistiques des territoires qu’il traverse comprendra soixante-dix volumes qui seront actualisés et réédités. C’est en 1899 qu’il fait paraître les tomes 18 et 20 consacrés à la région du Nord : Flandre et littoral du Nord, et Artois, Cambrésis, Hainaut.

Déjà titulaire de la médaille de 1870-1871, Ardouin-Dumazet est nommé chevalier de la Légion d’honneur en 1896, puis promu officier en 1927.

Devenu entreposeur spécial de tabacs, il meurt à Arsonval dans l’Aube à l’âge de 88 ans, le 16 mai 1940.

J.-P. V.

Sources : C.-E. Curinier (dir.), Dictionnaire national des contemporains, Paris, Office général d’édition, tome 3, p. 204-205, consultable sur Gallica ; site Leonore, dossier de Légion d’honneur.


ARMAND Eugène (Montreuil-sur-Mer, 30 décembre 1878  – ?, ?)

Journaliste

 

Lorsqu’il se marie le 10 octobre 1902 à La Madeleine-sous-Montreuil avec Marie Florine Hélène Segret, née à La Calotterie, Eugène Charles Armand est typographe à Montreuil-sur-Mer. Lors du recensement de 1911, domicilié dans cette ville, il est publiciste chez Delambre, imprimeur, éditeur et propriétaire de l’hebdomadaire L’Echo de la Canche. Après la mort de son patron, il devient rédacteur détaché à Montreuil-sur-Mer du quotidien Le Télégramme du Pas-de-Calais édité à Boulogne-sur-Mer. Il est membre de l’Association des journalistes professionnels du Pas-de-Calais.

J.-P. V.

Sources : AD Pas-de-Calais, 3 E 535/5, 5 MIR 588/11 ; Le Mémorial artésien, 1er avril 1913.


ARNOLD Auguste Charles, Joseph (Lille, 1er août 1806 – ?)
Journaliste

Editeur gérant de La Gazette de Flandres et d’Artois de 1833 à 1854, il a ensuite dirigé Le Journal du peuple (1864-1865), avant que ce dernier ne soit absorbé par Le Courrier populaire du Nord de la France, journal auquel il collabora sous le pseudonyme d’Adventif. Par la suite, il fut gérant de La Vraie France.

B. G.

Sources : Hippolyte Verly, Essai de bibliographie lilloise contemporaine 1800-1869…, Lille, Leleux, 1869.


ARNOULT Paul (Boulogne-sur-Mer, 25 février 1885 – Arras, 19 mai 1940)

Journaliste

 

Après des études au collège Stanislas, Paul Hector Jules Arnoult  enseigne le français dans un collège de Londres. A son retour, il entre comme secrétaire de rédaction au quotidien Le Courrier du Pas-de-Calais. Il occupe également les mêmes fonctions à l’hebdomadaire Le Pas-de-Calais édité par la même société.

Lors de la création du Courrier sportif, page rose qui paraît deux fois par semaine dans le quotidien, il devient rédacteur sportif.

Paul Arnoult est tué le 19 mai 1940 lors du bombardement d’Arras alors qu’il sortait du cimetière.

J.-P. V.

Sources : AD Pas-de-Calais, 5 MIR 160/29 ; Le Courrier du Pas-de-Calais, 5 juillet 1940.


ASSOIGNON Paul (Lille, 12 août 1860 – Lille, 19 mai 1931)

Journaliste

 

Né à Lille, dans le quartier populaire de Saint-Sauveur, où son père était serrurier et sa mère couturière, Paul Joseph Assoignon commence sa carrière de journaliste en 1881 comme reporter au Progrès du Nord à Lille. Il passe successivement rédacteur, puis secrétaire de rédaction, secrétaire général et rédacteur en chef. Parallèlement, il assure la correspondance des journaux Le Temps, Le Petit Parisien, Le Journal, Le Petit Bleu de Bruxelles. Membre fondateur de l’Association professionnelle des journalistes du Nord en 1902, il en est le premier trésorier.

Durant la Première Guerre, resté à Lille occupée par les Allemands, Paul Assoignon devient secrétaire général de la mairie de Lille, aux côtés de Charles Delesalle. Après la délivrance, il reprend son métier de journaliste, comme correspondant régional de plusieurs titres parisiens. En décembre 1923, appelé à témoigner dans une affaire de bagarres entre camelots du roi et policier à l’occasion de la venue à Lille de l’ancien ministre de l’Intérieur Malvy, condamné à cinq années de bannissement en 1918, il refuse de témoigner, invoquant le secret professionnel. Menacé d’une amende par le juge d’instruction, Paul Assoignon est vivement défendu par Henri Langlais, président de l’Association professionnel des journalistes du Nord.

Ardent défenseur de l’école publique, il fut délégué cantonal, membre de la Caisse des écoles de Lille, il fut l’un des fondateurs du Denier des écoles laïques, et nommé à ce titre officier d’Académie en 1887 et officier de l’Instruction publique en 1893.

Il était aussi un grand amateur des choses militaires et un homme altruiste, toujours prêt à organiser, fêtes concerts ou autres afin de recueillir de l’argent pour des associations charitables. Fondateur de la société de gymnastique « La Patriote », il crée l’œuvre de L’Arbre de Noël qui, tous les ans, distribue des jouets et des vêtements aux enfants pauvres de Lille, aux malades des hôpitaux et aux orphelins des hospices.

Franc-maçon, il a été initié à la loge « L’Etoile du Nord » en avril 1866. Il est l’auteur d’un ouvrage sur le siège de Lille et de plusieurs revues jouées aux Bouffes lilloises. Son activité lui valut plusieurs décorations, il était notamment chevalier de la Légion d’honneur, de l’Ordre de la couronne de Belgique et du mérite agricole.

Il meurt à l’âge de 71 ans le 19 mai 1931 après une très longue maladie.

J.-P. V. et B. G.

Sources : Dictionnaire biographique du Nord de la France ; Le Grand Écho du Nord, 20 mai 1931 {Assoignon, Paul} ; « Les journalistes peints par eux-mêmes :  Paul Assoignon, du Progrès du Nord », (+ dessin), La Vie flamande illustrée, n° 17, 16 mai 1903 ; site Léonore, dossier de légionnaire ; Le Grand Echo du Nord, 18 et 22 décembre 1923.


AUBERT Maurice

Pseudonyme de Louis Robichez, rédacteur au Journal de Roubaix.


AUDEBERT Paul (Paris, 18 septembre 1875 – Douai, 30 octobre 1953)

Journaliste

Fils d’un tailleur parisien, Paul Audebert est né le 18 septembre 1875. Etudiant à la Sorbonne, il y obtient une licence ès lettres. Il exerce alors comme professeur de musique. Après son service militaire, en 1899, il se tourne vers le journalisme. Il travaille d’abord à L’Avenir de l’Orne et de la Mayenne, édité à Alençon, où il signe ses éditoriaux du pseudonyme de René Mailly. En 1902, il est nommé directeur et rédacteur en chef de l’hebdomadaire L’Avenir du Jura paraissant à Dôle. Membre du Parti radical et radical socialiste dont il est le délégué pour le Jura, il fait partie, en 1908, des fondateurs de L’Action jurassienne qui prend la suite de L’Avenir du Jura. Il en assume la rédaction en chef jusqu’en 1921. C’est à cette date qu’il arrive dans le département du Nord.

Il est d’abord secrétaire général de la rédaction du quotidien Le Progrès du Nord qu’il quitte trois ans plus tard pour entrer au Grand Echo du Nord de la France. Chef du bureau de Douai, il suit notamment tous les procès d’assises. Parallèlement, Paul Audebert collabore à plusieurs revues littéraires et il est l’auteur de plusieurs pièces musicales.

Officier d’académie en 1908, médaille d’argent de la mutualité en 1931, proposé onze fois pour la Légion d’honneur de 1927 à 1939, il n’obtient pas la croix de chevalier.

Pendant l’Occupation, toujours en poste au Grand Echo du Nord, il est également le gérant du Journal de Douai, un bulletin d’information qui paraît sous le contrôle des Allemands jusqu’en octobre 1942.

Membre de l’Association des journalistes républicains depuis 1920, Paul Audebert est, avec Paul Béghin, cofondateur, le 26 mai 1924 à Lille, de la première section régionale du Syndicat national des journalistes.

J.-P. V.

Sources : Archives Paris, V 4 E 2521 ; AD Nord, M127/8.


AVINEE Pascal (Lille, 21 juillet 1946 – Fontaine-au-Pire, 26 février 1989)

Journaliste, reporter photographe

Fils d'un gendarme, Pascal Avinée était attaché au département photo du magasin Le Printemps, à Lille, quand il fut engagé le 1er février 1968 par La Voix du Nord pour son édition de Cambrai.

Sa bonne connaissance du Cambrésis où il avait passé une partie de son enfance et son adolescence, son père appartenant à la compagnie de gendarmerie de l'arrondissement, rendait de grands services à l'équipe rédactionnelle d'autant plus qu'elle se doublait d'une facile adaptation à tous les milieux et d'une grande disponibilité. Un problème de santé l'a trahi à l'âge de 42 ans.

M. L.

AYASSE Alphonse (Montluel, 20 avril 1853 – Valenciennes, 11 novembre 1906)
Journaliste, imprimeur

Né à Montluel, dans le lyonnais, Alphonse Michel Louis Ayasse est élève au lycée de Bourg-en-Bresse où il fait de brillantes études. Arrivé dans le département du Nord, où il se marie avec Alida Zoé Michel en 1875, il est administrateur, rédacteur en chef et copropriétaire avec Lepez du journal valenciennois L’Impartial du Nord. Il est également directeur régional d’une compagnie d’assurances. Le Grand Echo du Nord le décrit comme « un lettré, un amateur d’art et polémiste de talent ».

Membre de la Société d’agriculture, sciences et arts de l’arrondissement de Valenciennes, il meurt le 11 novembre 1906.

J.-P. V.

Sources : Dictionnaire biographique du Nord de la France ; Le Grand Echo du Nord, 14 novembre 1906.


AYRAUD-DEGEORGE Horace (Arras, 7 juillet 1850 – Paris, 2 février 1922)

Journaliste

 

Petit-fils de Frédéric Degeorge et fils de Pierre Ayraud-Degeorge, Horace Ayraud-Degeorge naquit le 7 juillet 1850 à Arras où son père est journaliste au Progrès du Pas-de-Calais.

Il a à peine 17 ans quand son père se suicide en mai 1867 à Croissy. Pour subsister il devient correcteur d’imprimerie. Il collabore ensuite à divers journaux : en 1869, il entre au quotidien Le National puis passe au Mot d’ordre où il fait la rencontre du journaliste Olivier Pain. Par l’intermédiaire de ce dernier, il fait la connaissance d’Henri Rochefort et entre au quotidien L’Intransigeant en 1880. Pendant vingt-quatre ans, il en est le secrétaire de rédaction, signant également des articles sous divers pseudonymes : Villiers, Frédéric Didier, Adrien Cayrol. Il est le témoin de Rochefort lors de la plupart des duels dans lesquels le directeur de L’Intransigeant est engagé. Pendant les années d’exil de Rochefort, il assume même la direction du journal.

En arrêt de travail le 5 octobre 1904 pour subir une opération d’un phlegmon, son nom disparaît quelques jours plus tard de la manchette d’un journal en déclin depuis plusieurs années. Rochefort le remplace brutalement, ne lui laissant plus la possibilité que « d’apporter des articles qui passeront suivant que les nécessités budgétaires du journal le permettront ». Ayraud-Degeorge poursuit en justice la société de l’Intransigeant et réclame alors 25 000 f de dommages et intérêts, il en obtient  5 000 à titre d’indemnités en juin 1905.

Ayraud-Degeorge devient critique d’art au Rappel puis au XIXe Siècle. Parallèlement, il est trésorier de l’Association des journalistes parisiens de 1909 à 1918. Il est l’auteur, avec Ernest Vauquelin, de l’ouvrage Aimée du roi, paru en 1883.

Il meurt à Paris le 2 février 1922.

J.-P. V.

Sources : AD Pas-de-Calais, 5 MIR 041/38 ;  Le Figaro, 5 août 1869 ; Le Matin, 1er et 21 juin  1905 ; La Petite République, 1er juin 1905 ; Le Rappel, 11 mai 1906 ; Le XIXe Siècle, 21 mars 1910.


AYRAUD-DEGEORGE Pierre (Rochefort, 1er mars 1816 – Croissy-sur-Seine, 31 mai 1867)

Avocat, journaliste, sous-préfet, préfet


Originaire de Charente-inférieure – Rochefort ou Aigrefeuille, selon les actes d’état civil –, Pierre Alexandre Ayraud, fils de Pierre Jacques Ayraud, cultivateur, et de Magdeleine Courtin, est avocat à Amiens quand il commence à collaborer au Progrès du Pas-de-Calais, journal républicain édité à Arras. En juin 1846, il épouse la fille du rédacteur en chef, Frédéric Degeorge, Jeanne, âgée de 21 ans. Il prend désormais le nom de Ayraud-Degeorge.

Rédacteur dans ce journal arrageois, il en devient rédacteur en chef en 1848. Nommé sous-préfet de Boulogne en avril 1848, il ne reste qu’une dizaine de jours dans ce port de la Manche, il est ensuite préfet du Var de juillet 1848 à janvier 1849. Remplacé par Georges Eugène Haussman, il reprend ses fonctions au Progrès du Pas-de-Calais.

Lors du coup d’Etat de décembre 1851, le journal est suspendu. Proscrit, Ayraud-Degeorge doit s’enfuir. Arrêté, il est condamné par la commission mixte du Pas-de-Calais à être interné pendant quelques mois à Angoulême. Finalement,  il choisit de s’exiler à Bruxelles, Charles Hugo lui consacre d’ailleurs une belle page dans ses Hommes de l’exil. Autorisé à rentrer par décret du président de la République, Ayraud-Degeorge regagne Arras le 8 août 1852 et reprend une nouvelle fois ses fonctions au sein du journal arrageois. Après l’internement de son beau-père pour raison de santé en mars 1854, il assume seul la gérance du journal et la rédaction en chef jusqu’à sa suspension en août 1857 après plusieurs avertissements.

Le lendemain, Ayraud-Degeorge lance une feuille non politique Le Pas-de-Calais dont la parution est éphémère, à peine une quinzaine de jours. Il la remplace immédiatement par L’Echo du Pas-de-Calais qui disparaît après quatorze mois d’existence.

En juin 1859, il lance Le Propagateur du Pas-de-Calais. L’affaire tourne court, le journal cesse de paraître le 30 octobre de la même année. Ayraud-Degeorge est cependant autorisé à le continuer le 1er juin 1860 à Lille sous le titre Le Propagateur du Nord et du Pas-de-Calais. Le 5 octobre, il doit, à nouveau, renoncer, cédant son journal à un groupe de légitimistes lillois.

Pierre Ayraud-Degeorge gagne alors Paris où il habite 17, rue des Moines. Dans une situation très précaire, ne subsistant que grâce à l’aide de deux amis, il se suicide le 31 mai 1867, l’âge de 51 ans, en se jetant dans la Seine à Croissy.

Auteur des ouvrages André Bernard ou le siège de Valenciennes, avec Eugène Fillon, et La Dentellière d’Arras, il était le père d’Horace Ayraud-Degeorge, qui sera secrétaire de rédaction à L’Intransigeant.

J.-P. V.

 

Sources : AD Charente-maritime, 3 E 311/190 ; AD Pas-de-Calais, 5MIR 041/46 ; AD Yvelines, 4 E 729 ; Jean-Paul Visse, La Presse arrageoise, 1788-1940, Société des Amis de Panckoucke, 2009 ; La Gazette du Midi, 3 avril 1852 ; Journal des débats politiques et littéraires, 9 avril 1852 ; Journal du Cher, 14 septembre 1852 ; Le Figaro2 juin 1867.

J.-P. V.