A - dictionnaire biographique des journalistes et hommes de presse du Nord Pas-de-Calais

ADAM Charles (?-?)
Journaliste

Rédacteur en chef et gérant du Petit Calaisien en 1888

Source: Le Petit Calaisien, 1888


ADAM Dominique (Châlons-en Champagne, 18 août 1945 – Lille, 8 janvier 2016)
Journaliste

«Un sourire en coin, des yeux pétillants de malice, puis un grand rire qui emporte tout», écrit La Voix du Nord au lendemain de la mort de Dominique Adam. Tous ceux qui l’ont côtoyé gardent en effet le souvenir de «son indomptable joie de vivre», lui que les ennuis de santé n’avaient pas épargné.
Né à Châlons-en-Champagne, Dominique Adam avait commencé sa carrière de journaliste en 1966 à La Dépêche de l’Aisne. Entré à La Voix du Nord trois ans plus tard, il y inaugure le bureau d’Hirson dans l’Aisne. En 1977, il est nommé chef adjoint de la rédaction de Maubeuge, puis en devient chef. En 1990, changement de cap, il arrive au siège du journal où il a été promu délégué de la direction chargé de la zone sud du Nord (Avesnois, Hainaut et Cambrésis). Il devient ensuite chargé de mission auprès du rédacteur en chef et quitte le journal en 2000.
Dominique Adam qui a formé de nombreux jeunes journalistes qui, par la suite, accédèrent à des postes de responsabilité au sein de La Voix du Nord, était également président de l’Association de défense de la qualité de la vie dans sa ville et membre de la chorale.
J.-P. V.

Source: La Voix du Nord, 9 janvier 2016, édition de Lille


ADAM Jules (Douai, ? - ?)

Fils de Vincent Adam, il est, en 1859, à la mort de son père, propriétaire d’un quart des parts de la société en nom collectif et en commandite, créée pour l’exploitation de 
.

ADAM Paul (Douai, ? - ?, ?)
Imprimeur

Fils de Vincent d’Aubers, il possède un quart de la Société en commandite créée après la mort de son père en 1859 pour l’exploitation de L’Indépendant. A partir d’octobre 1864, à la suite de la retraite de sa mère, cette société devient sa propriété exclusive de l’imprimerie apprès la mort de son mari en septembre 1859. 
En avril 1866, Paul Adam revend cette société à Alphonse Casimir Laigle et Oscar Duthilloeul. Il semble quitter le monde de l’imprimerie.
J.-P. V.
Source: AD Nord.


ADAM Vincent, dit Adam d’Aubers (Aubers, ? – Douai, 16 septembre 1859)
Imprimeur 

Vincent Adam prend à l’âge de 28 ans la succession de son beau-frère Bernard Alexis Aimé Joseph Wagrez, dit Wagrez l’aîné. Il est nommé imprimeur le 9 juillet 1836 et prend le nom d’Adam d’Aubers, pour éviter la confusion avec un autre imprimeur.
De ses presses sort Le Mémorial de la Scarpe dont il est cofondateur et copropriétaire avec Duthilloeul. Ce journal change de titre le 15 mars 1848 et devient L’Indépendant. En 1838 Adam d’Aubers publie L’ouvrier dirigé par l’inspecteur d’Académie Hannequin.
Il meurt en septembre 1859, laissant une veuve et deux enfants, Paul et Jules.
J.-P. V.
Source: AD Nord.


ADAM veuve
Imprimeur 

Mme Veuve Adam prend, en 1859, la succession de son mari à la tête de l’imprimerie Adam. En 1860, une société en commandite entre elle et ses deux fils, Paul et Jules, est créée pour l’exploitation de L’Indépendant dont la moitié lui appartient. En 1862, elle lance un journal d’annonces, les Petites Affiches du Nord et du Pas-de-Calais dont son fils Paul devient propriétaire en 1864.
J.-P. V.
Source: AD Nord.


AFCHAIN Paul ( ?, ? - ?, ?)

Paul Afchain est le gérant et rédacteur de l’hebdomadaire L’Action du Cambrésis et de l’Arrondissement de Cambrai au moins de 1939 à 1937.

Source : ADN M 149/142.


ALBERTIER ( ? - ?)

Albertier est rédacteur au Réformiste de Douai. En 1852, il est condamné, solidairement avec Pierre Lacquement, gérant, à 50 F d’amende pour diffamation envers le maire et le garde champêtre de Waziers.

Source: AD Nord, 1T 222/7


ALLE Pierre (? - ?)
Journaliste

Pierre Allé est rédacteur au Grand Echo du Nord en 1929.
 
Source: AD Nord, M 149/142


ALLEC
Journaliste

Rédacteur à L’Echo du Nord en 1845.

Source: BM de Lille, fonds Humbert


ALLEGRE Robert (Lille, 8 avril 1884 - ?, ?)
Journaliste

La guerre a probablement changé le destin de Robert Allègre. Né à Lille le 8 avril 1884, il entre à l’école militaire de Saint-Cyr le 29 octobre 1903 et en sort en 1905 comme sous-lieutenant affecté dans l’infanterie coloniale. Nommé lieutenant en 1907, il séjourne au Tonkin jusqu’en mai 1910. Par la suite, il est affecté au Tchad jusqu’en avril 1913. Il se trouve au Gabon lors de la déclaration de guerre. En septembre 1914, il participe à la conquête du Cameroun et est promu capitaine en 1915. L’année suivante, il est grièvement blessé et doit être amputé. Durant cette période, il est cité deux fois à l’ordre de l’Armée et deux fois à l’ordre du régiment. Sa conduite lui vaut d’être nommé chevalier de la Légion d’honneur, et par la suite de recevoir la croix du combattant et la médaille coloniale. 
Cependant Robert Allègre doit quitter l’armée. Le 17 mai 1917, à Paris, il épouse Anne-Marie Langlais, veuve du vicomte Jean Carrelet, mort le 24 octobre 1914 à Dixmude, et fille d’Henri Langlais, directeur du quotidien lillois La Dépêche.
Après l’armistice, il se tourne vers le journalisme. Il prend la direction de la rédaction du Nouvelliste, édition du soir de La Dépêche. Parallèlement, il crée et rédige une page coloniale hebdomadaire dans ce dernier quotidien. En septembre 1932, il est promu officier de la Légion d’honneur. Par la suite, Robert Allègre est nommé codirecteur avec son beau-père à qui il succède à la tête de La Dépêche lors de sa mort en juin 1938. La Dépêche disparaît en mai 1940.
Président de l’Association professionnelle des journalistes du Nord à partir de 1938, Allègre était président du Groupement des amputés de guerre du Nord et du Pas-de-Calais.
J.-P. V.

Sources: AD Nord, M 127/7, dossier Allègre du 9 septembre 1932, M 149/142, dernier trimestre 1937; Journal des Débats, 27 mai 1917


AMIGUES Jules (Perpignan, 10 août 1829 – Paris, 29 septembre 1883)
Journaliste

Né en 1829 à Perpignan, Jules Amigues commence sa carrière dans la presse comme correspondant du Temps en Italie, puis il entre en 1864 au Moniteur universel pour lequel il est en poste à Florence, il collabore également à d’autres quotidiens.
Fidèle à la cause bonapartiste, il participe aux obsèques de Napoléon III en 1873 à Chislehurst (Angleterre) et fait partie de la délégation chargée de reconnaître à Woolwich (Angleterre) le corps du prince impérial, Louis-Napoléon, tué le 1er juin 1879 par les zoulous en Afrique du sud. 
Poursuivant sa carrière de journaliste, Amigues est notamment chroniqueur au Moniteur universel, directeur de L’Espérance nationale, rédacteur en chef de L’Ordre. Il collabore au Figaro et au Petit Caporal. En septembre 1877, il fonde, à Cambrai, L’Aigle du Nord. Journal de la démocratie impériale, en vue des élections législatives du 14 octobre où il est élu député de la 2e circonscription, battant le député sortant Bertrand-Milcent. Invalidé l’année suivante, il ne réussit pas à se faire réélire contre son ancien adversaire. Il est à nouveau battu en 1879, à la mort de Bertrand-Milcent, et lors des élections générales de 1881 par Cirier.
Auteur de nombreux romans et contes, Jules Amigues meurt à Paris le 29 avril 1883.
J.-P. V.
Source: Base de données des députés français depuis la Révolution


ANDRE Arthur
(Douai, 25 septembre 1854 – ?)

Ancien compositeur typographe de La Gazette de Douai, Arthur André devient, en 1895, reporter du journal L’Echo douaisien et correspondant du quotidien lillois La Dépêche du Nord.

La police le présente comme «très roublard», mais «un collaborateur précieux et dévoué pour les journaux qui l’occupent». Elle ajoute : «Il se conduit bien et n’a pour vivre que le produit de son travail.»

J.-P. V.

Source: AD 59, 1T 222/8.


ANGLEBERT (d’) Clément (?, ? - ?, ?)
Directeur, gérant

Docteur en droit, Clément d’Anglebert est propriétaire du Messager du Nord, journal monarchiste et catholique, édité à Dunkerque à partir de février 1868. Celui-ci prend la périodicité quotidienne à partir de 1872, puis, en décembre 1873, son propriétaire lui donne le nom de Journal de Dunkerque et du Nord de la France, politique, commercial et d’annonces.

Ce quotidien paraît jusqu’au 31 décembre 1881.

J.-P.V.


ANSART Gustave (Roubaix, 5 mars 1923 – Mérignies, 20 septembre 1990)
Homme politique, directeur de Liberté

Né d’une famille ouvrière dans le quartier du Pile à Roubaix, Gustave Ansart est d’abord métallurgiste. Réfractaire au S.T.O., il entre au P.C.F. en 1944 et est élu au conseil municipal de Roubaix en 1947. Il est nommé secrétaire de l’Union syndicale des métallurgistes du Nord, et monte parallèlement dans l’appareil du parti : secrétaire de la Fédération du Nord en 1955, Comité central du P.C. en 1956. De 1956 à 1958, il est député de Roubaix. En 1973 il est élu député de Denain où il sera réélu sans interruption jusqu’à sa mort.

Grâce aux stages syndicaux, aux écoles du parti, l’ancien métallo se cultive. Il prend la direction du quotidien régional communiste Liberté en 1958, qu’il gardera jusqu’en 1982.

Il défendra âprement son journal, refusant qu’on «mise tout sur L’Humanité». Veillant aussi bien au contenu qu’à la vente du journal, il sera à l’origine des comités de diffusion de Liberté, qui «ont permis au journal de survivre dix ans de plus» selon René Gabrelle, ancien journaliste à Liberté.

B. G.

Source : Hommage : Il y a 20 ans, Gustave Ansart, Lille, Liberté hebdo, Arras, Liberté 62, 2010, 12 p.


ANSELIN Rémy ( ?, ? - ?, ?)
Journaliste

Ecrit dans L’Avenir de l’Artois à partir de 1923.


ANTHYME Lucien (Beaurains, 6 juin 1922 – Wasquehal, ?)
Journaliste

Né dans une famille d’agriculteurs, Lucien Anthyme conserva des attaches avec le monde de la terre durant toute sa carrière. Il sort de l’Ecole nationale de Grigon, en 1942, avec le titre d’ingénieur, et poursuit ses études à l’Institut national d’agronomie.

Réfractaire au STO pendant la guerre, il entre à la direction des services agricoles du Pas-de-Calais à la Libération avant de rejoindre le service économique de La Voix du Nord le 15 mai 1946. Ses compétences en matière agronomique y font merveille et en mars 1963, le ministre de l’Agriculture, Edgard Pisani le fait chevalier du mérite agricole. En 1976, il est promu officier.

Chef du service économique, Lucien Anthyme, grand journaliste et homme de cœur, a formé de nombreux journalistes qui s’exprimeront tant à La Voix du Nord que dans d’autres médias. Il prend sa retraite en 1984.

J.-P. V.

Source: La Voix du Nord


ARDOUIN Victor-Eugène, dit Ardouin-Dumazet (Vizille (Isère), 12 janvier 1852 – Arsonval (Aube), 16 mai 1940)
Journaliste

Fils de Pierre Ardouin, ouvrier imprimeur sur indiennes, et d’Adelle Hammer, Victor-Eugène Ardouin, né le 12 janvier 1852, n’a qu’une instruction primaire qu’il complète par des cours du soir alors qu’il est employé de bureau dans une fabrique d’extrait de châtaignier à Lyon. Lors de la guerre de 1870, il s’engage comme volontaire. De retour à la vie civile, il s’engage une nouvelle fois et se retrouve en Algérie pour cinq ans. A Tlemcen, il participe à la formation d’une société de géographie et donne un cours régulier.

A son retour, il est clerc de notaire à Saint-Symphorien-d’Ozon tout en donnant un article hebdomadaire au Courrier de Tlemcen et des chroniques sur l’Algérie au Courrier de Lyon dont il devient rédacteur politique de 1876 à 1879. Directeur du Petit Oranais, il est embauché à La Petite Gironde de Bordeaux, puis arrive à L’Echo du Nord où pendant quatre ans, il est secrétaire de rédaction.

En 1885, il est nommé directeur politique du journal La Charente, puis rédacteur en chef de L’Avenir de la Sarthe. A cette époque, il publie un premier roman sous forme de feuilleton Brigands de Braconne, mais aussi des études militaires et notamment Le 12e Corps d’Armée et les manœuvres de 1886. Ardouin-Dumazet est devenu un spécialiste des affaires militaires lorsqu’il collabore au quotidien Le Temps. Pour ce journal, mais aussi pour Le Figaro et L’illustration, il parcourt divers pays d’Europe. Il donne des chroniques militaires dans de nombreux périodiques de province, c’est ainsi que les lecteurs du Grand Echo retrouvent sa signature jusqu’à la veille de la Première Guerre.

A partir de 1893, il commence à publier l’ouvrage qui fera sa renommée et sera couronné par plusieurs prix Voyage en France. Ce travail dans lequel il décrit toutes les activités agricoles, industrielles, artistiques des territoires qu’il traverse comprendra soixante-dix volumes qui seront actualisés et réédités. C’est en 1899 qu’il fait paraître les tomes 18 et 20 consacrés à la région du Nord : Flandre et littoral du Nord, et Artois, Cambrésis, Hainaut.

Déjà titulaire de la médaille de 1870-1871, Ardouin-Dumazet est nommé chevalier de la Légion d’honneur en 1896, puis officier en 1927.

Devenu entreposeur spécial de tabacs, il meurt à Arsonval dans l’Aube à l’âge de 88 ans, le 16 mai 1940.

J.-P. V.

Sources : C.-E. Curinier (dir.), Dictionnaire national des contemporains, Paris, Office général d’édition, tome 3, p. 204-205, consultable sur Gallica ; site Leonore, dossier de Légion d’honneur


ARMAND Eugène (?, ? - ?, ?)
Journaliste

Rédacteur au Télégramme du Pas-de-Calais en poste à Montreuil-sur-Mer.


ARNOLD Auguste Charles, Joseph (Lille, 1er août 1806 – ?)
Journaliste

Editeur gérant de La Gazette de Flandres et d’Artois de 1833 à 1854, il a ensuite dirigé Le Journal du peuple (1864-1865), avant que ce dernier ne soit absorbé par Le Courrier populaire du Nord de la France, journal auquel il collabora sous le pseudonyme d’Adventif. Par la suite, il fut gérant de La Vraie France.

B. G.

Sources: Verly, Hippolyte, Essai de bibliographie lilloise contemporaine 1800-1869…, Lille, Leleux, 1869


ARNOULT (?, ? - ?, ?)
Journaliste

Secrétaire de rédaction au Pas-de-Calais hebdomadaire.


ASSOIGNON Paul (Lille, 12 août 1860 – ?)
Journaliste

Né à Lille, dans le quartier populaire de Saint-Sauveur, Paul Assoignon commence sa carrière de journaliste en 1881 comme secrétaire de rédaction au Progrès du Nord à Lille dont il devient par la suite secrétaire général, puis rédacteur en chef. Parallèlement, il devient correspondant du journal Le Temps. Membre fondateur de l’Association professionnelle des journalistes du Nord, il en est le premier trésorier.

Outre son activité de journaliste, Paul Assoignon fut aussi secrétaire de de la maire de Lille. Il fut un ardent défenseur de l’école publique: délégué cantonal, membre de la Caisse des écoles de Lille, il fut l’un des fondateurs du Denier des écoles laïques, et nommé à ce titre officier de l’Instruction publique.

Il était aussi un grand amateur des choses militaires et un homme altruiste, toujours prêt à organiser, fêtes concerts ou autres afin de recueillir de l’argent pour des associations charitables.

Franc-maçon, il a été initié à la loge «L’Etoile du Nord» en avril 1866. Il est l’auteur d’un ouvrage sur le siège de Lille et de plusieurs revues jouées aux Bouffes lilloises.

Son activité lui valut plusieurs décorations, il était notamment chevalier de la Légion d’honneur, de l’Ordre de la couronne de Belgique et du mérite agricole.

J.-P. V. et B.G.

Sources : Dictionnaire biographique du Nord de la France ; Le Grand Écho du Nord, 20 mai 1931 {Assoignon, Paul} ; «Les journalistes peints par eux-mêmes: Paul Assoignon, du Progrès du Nord», (+ dessin), La Vie flamande illustrée, n° 17, 16 mai 1903.


AUBERT Maurice

Pseudonyme de Louis Robichez, rédacteur au Journal de Roubaix.


AUDEBERT Paul (?, ? - ?, ?)

Journaliste

Paul Audebert est le correspondant du Grand Echo du Nord de la France à Douai. Pendant l’Occupation, il est le gérant du Journal de Douai, un bulletin d’information qui paraît sous le contrôle des Allemands jusqu’en octobre 1942.

Paul Audebert est, avec Paul Béghin, cofondateur de la première section régionale du Syndicat national des journalistes le 26 mai 1924 à Lille.


AVINEE Pascal (Lille, 21 juillet 1946 – Fontaine-au-Pire, 26 février 1989)

Journaliste, reporter photographe

Pascal Avinée était attaché au département photo du magasin Le Printemps, à Lille, quand il fut engagé le 1er février 1968 par La Voix du Nord pour son édition de Cambrai.

Sa bonne connaissance du Cambrésis où il avait passé une partie de son enfance et son adolescence, son père appartenant à la compagnie de gendarmerie de l'arrondissement, rendait de grands services à l'équipe rédactionnelle d'autant plus qu'elle se doublait d'une facile adaptation à tous les milieux et d'une grande disponibilité. Un problème de santé l'a trahi à l'âge de 42 ans.

M. L.

AYASSE Alphonse (Montluel, 20 IV 1853 - ?, ?)
Journaliste, imprimeur

Etudes au lycée de Bourg-en-Bresse.
Administrateur, rédacteur en chef et copropriétaire avec Lepez de L’Impartial du Nord.
Membre de la Société d’agriculture, sciences et arts de l’arrondissement de Valenciennes (en 1894)

Source : Dictionnaire biographique du Nord de la France


AYRAUD-DEGEORGE H. (?, ? - ?, ?)
Journaliste

Petit-fils de Frédéric Degeorge et fils de Pierre Ayraud-Degeorge, H. Ayraud-Degeorge est d’abord correcteur d’imprimerie, puis devient rédacteur au journal de Rochefort, L’Intransigeant. 


AYRAUD-DEGEORGE Pierre (Aigrefeuille, 1816 – Croissy-sur-Seine, 31 mai 1867)
Journaliste

Originaire de Charente-inférieure, Pierre Alexandre Ayraud, fils de Pierre Ayraud et de Marguerite Courtin, prit le nom de Ayraud-Degeorge après son mariage avec Jeanne Degeorge, fille de Frédéric Degeorge, rédacteur en chef du Progrès du Pas-de-Calais.

Rédacteur dans ce journal arrageois, il en devient rédacteur en chef en 1848. Nommé sous-préfet de Boulogne en avril 1848, il ne reste qu’une dizaine de jours dans ce port de la Manche, il est ensuite préfet du Var de juillet 1848 à janvier 1849. Remplacé par Georges Eugène Haussman, il reprend ses fonctions au Progrès.

Lors du coup d’Etat de décembre 1851, le journal est suspendu. Proscrit, Ayraud-Degeorge doit s’enfuir. Arrêté, il est interné pendant quelques mois en Haute-Vienne, Charles Hugo lui consacre d’ailleurs une belle page dans ses Hommes de l’exil. Libéré, Ayrand-Degeorge reprend une nouvelle fois ses fonctions au sein du journal arrageois. Après l’internement de son beau-père pour raison de santé en mars 1854, il assume seul la gérance du journal et la rédaction en chef jusqu’à sa suspension en août 1857.

Le lendemain, Ayraud-Degeorge lance une feuille non politique Le Pas-de-Calais dont la parution est éphémère, à peine une quinzaine de jours. Il la remplace immédiatement par L’Echo du Pas-de-Calais qui disparaît après quatorze mois d’existence.

En juin 1859, il lance Le Propagateur du Pas-de-Calais. L’affaire tourne court, le journal cesse de paraître le 30 octobre de la même année. Ayraud-Degeorge est cependant autorisé à le continuer le 1er juin 1860 à Lille sous le titre Le Propagateur du Nord et du Pas-de-Calais. Le 5 octobre, il doit, à nouveau, renoncer, cédant son journal à un groupe de légitimistes lillois. Pierre Alexandre Ayraud Degeorge meurt à l’âge de 51 ans au Croissy-sur-Seine.

Il est l’auteur d’un drame en prose La Dentellière d’Arras. Il est le père de H. Ayraud-Degeorge, correcteur d’imprimerie, puis rédacteur à L’Intransigeant.

J.-P. V.